Silence... ~ is like Gold...

La première chose que l'on voit chez lui c'est sa taille. Certes, un mètre quatre-vingts-cinq c'est pas non plus géant, mais quand même. Rajoutez à ça sa carrure imposante et ses tatouages présent sur tout le long de ses bras… Les gens l'évitent en général… En même temps avec son look sortit tout droit d'un concert de métal, on pourrait douter qu'il est danseur.

Mais bon, il aime ça, se fondre dans la masse avec ses t-shirts et débardeurs noirs, ses vestes en cuir ou de jean et ses lunettes de soleil cachant ses yeux bleus-verts. Puis compter pas sur le reste, mise à par ses piercings aux lobes d'oreilles, il gardera un casquette quand il est pas sur devant sa machine à coudre, elle cachera ainsi ses cheveux châtain foncés. Complètement rasé de temps à autre ou courts quand il fait pas gaffe. Sinon il vous sourira, presque toujours il sourira. C'est comme ça, malgré ses airs de gros durs, son sourire et son regard vous fera comprendre qu'il est doux comme un agneau.

A par son manque totale de parole du à son handicap qu'il possède depuis sa plus tendre enfance, c'est un ange. Très gentil en général, un peu timide avec ceux qu'il ne connaît pas, il lui arrive tout de même d'être pédagogue et têtu dans certaine situation et semble montrer une détermination à tout épreuve. C'est aussi un joueur de carte et il aime les jeux de hasard. C'est comme ça, ça n'aide pas la vie à Vegas pour les jeux.

Il ne mettra jamais d'argent en jeu, mais pour le plaisir de l'aléatoire et l'adrénaline du jeu, il ne dira pas non. Il est assez perfectionniste pour ses créations de couture et sait resté très professionnel quand il danse ou quand il joue du piano. Il reste cependant un parfait confident pour ses amis et sa famille, essayant de donner avec ce qu'il sait, de bon conseil. Ce n'est pas un psy et il le redira, mais tentera tout de même d'offrir son aide.

Très chaleureux avec les siens, ça pourrait lui arriver d'exploser et de se battre contre les idiots qui jugent sans connaître ou ceux qui s'en prendront à ceux qu'il aime.. Mise à part ça, il n'aime pas le noir, se drogue avec du café noir comme pas possible pour pouvoir tenir la journée. Il aime faire la cuisine et s'occuper des autres tâches ménagères qui puissent exister dans une maison, histoire de la tenir propre et respectable pour des invités surprise.

C'est dur à se souvenir, la mémoire est toujours joueuse avec les gens… La première fois qu'on pleure c'est en général dans les bras de sa mère, lorsque la vie commence à nous dire bienvenue chez toi. Mais là c'est bien trop d'années après que tu te rappelles de ces nuits sans fin à pleurer seul dans ta chambre, la veilleuse pour seul éclairage. Tes souvenirs se sont posés sur ses yeux, bleus comme le ciel que tu admires tant, lui et ses nuages. Pourquoi tu en ai arrivé là ? Tu le savais pourtant… tu le savais que c'était que comme ça que cela pouvait se finir Il n'a jamais voulu te faire de peine et tu n'as jamais voulu aller à l'encontre de ses décisions...

Puis tu es partis de New-York à cause de ça… pour ne plus souffrir de le voir. Tous les jours dans le même appartement, sans cesse. Puis aussi au boulot. Tu n'as jamais pu défier son regard, tu as toujours gardé la tête baissée, un sourire sur ton visage cachant ta douleur. Mais nous devons revenir à ta naissance pour comprendre ta douleur… Ta naissance, ton premier cours de piano, de danse, ta première scène chez tes parents, tes premières créations de dessin ou de couture… et lui… Ton premier amour…

Tu es né dans les joies du jeux de Las Vegas en 1989… Dans cet artifice de superficialité sans limite. Et pourtant tu as toujours été d'un naturel et d'une honnêteté dans faille. Tu as grandi seul avec tes parents dans le cabaret familiale. Entre la danse, le piano et la couture, tu t'es initié à l'art dès le début et cela t'as forgé pour l'avenir. Mais tu ne voulais pas resté le chouchou de tes parents, le dit fayot de service… Alors tu es parti à tes dix-huit ans, ailleurs pour tenter ta chance dans le monde du travail malgré ton handicap.

Tu as été chanceux et pu trouver des gens qui savaient te comprendre sans que tu ai a écrire un roman. Tu as donc voyager un peu avant de te poser dans un coin de l’Amérique. Ton cousin t'avais un peu suivit au début, te faisant découvrir les joies de la chair et tout les vices, mais tu as su dans un concours de circonstance resté assez sobre… enfin du moins au début. Pas ta faute, ton cousin était tellement gentil avec toi et tellement persuasif qu'il a fallu une goutte dans ton verre pour que tout dérape.

Tu t'es quand même un fois réveillé aux côtés d'une femme et t'avais perdu ton innocence comme ça… Mais bon.. Tu essayes de ne pas faire souffrir les femmes que ton cousin ramenait… Mais bon… une ou deux fois elles finissaient quand même dans ton lit.. Mais c'était pas la vie que tu voulais… Tu es donc parti, encore et tu a logé à New-York pendant deux ans. C'était une bonne initiative. Tu avais trouvé un colocataire qui te comprenait et il s'était avéré qu'il soit aussi un collègue de travail. C'était plutôt une bonne vie… Loin de ta mère, mais une vie normale… Tu faisais ce qui te plaisais, tu avais des amis. Enfin..

C'était sans compter sur quelque chose de non prévu au départ. Tu étais tombé amoureux. C'est con dis comme ça et presque naturel. Tout le monde tombe amoureux un jour ou l'autre. Au bout de vingt-huit de vie sur cette terre, il fallait bien que ton cœur décide… mais pourquoi lui ? Il n'y avait aucune chance… Tu as espéré… l'espace d'un instant, d'un instant dans ses bras, l'espace d'une lettre, l'espace d'un battement de cœur et d'un sourire… Mais c'était trop beau pour être vrai…

Tu as passé encore quelques temps à ses côtés, mais c'était trop dur… tu es repartis pour Vegas… Entre temps, un chat est apparu dans ta vie de solitaire. Un mignon chaton que tu as baptisé Kaitlyn. Tu l'as recontacté, cette homme qui avait volé ton cœur. Tu sais même pas s'il te le rendras un jour… Tu prends de ses nouvelles de temps à autre.. mais tu te voiles la face en espérant que ça va mieux… C'est idiot… Tu as donc voulu reprendre ta vie sur Vegas, dans le cabaret familiale, laissant les autres t'appeler par ton deuxième prénom pour oublier un instant ton ancienne vie… Cela a duré des mois et tu semblais retrouver ton sourire.

Pourquoi t'as alors décidé de revenir là-bas ? Après tout ce temps ? Alors que tu tentais doucement d'oublier ta vie là-bas ? Parce que tu n'as pas pu t’empêcher de répondre à son texto quand son nom s'est affiché sur ton portable. Non t'as pas pu… et en te mordant la lèvre, tu lui as dis que tu pouvais venir… une nouvelle fois.. Cruel destin. Vos chemins se recroiseront donc éternellement sans issue ? Bah… Tu as donc pris tes affaires, tu as remerciés ta mère d'avoir pu de nouveau foulé les planche de la scène, pris Kaitlyn avec toi et direction… New-York… pour lui… Aaron....