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Dancing in the dark, to cure my heart

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Message par Gabriel Shades Dim 26 Fév - 19:36





   Gabriel Shades

ID CARD


©️ ezek
Nom : Shades
Prénom(s) : Gabriel
Âge : 24 ans
Date de naissance : 6 juin 1992
Nationalité : Americain
Groupe : Follow the Light
Situation : Flou artistique
Métier : Danseur / Serveur / Barman
FT Jayy von Monroe

Charmes du Corps

Pour ainsi dire, je pense, en toute humilité qu'il est bien complexe d'isoler en moi, ce qu'on pourrait appeler des signes distinctifs... Je ne passe jamais inaperçu, où que j'aille. Mais j'imagine que s'il fallait parler de ce qui pourrait vous sauter aux yeux, je dirais que vous ne pourriez assurément pas manquer les nombreux tatouages qui parsèment mon corps... Ne vous en faites pas, s'ils ne sont pas toujours tous visibles à la fois, vous en apercevrez forcément... *sourit en coin* Mes bras, mes mains, mon torse, ma tempe, mon cou, et mon bas ventre vous le prouveront *bat des cils* Et... si vous approchez plus près, mais si... Venez... Sur l'honneur je jure de ne pas bouger... Vous pourrez voir que je porte quelques piercings... Aux oreilles, au labret, au bridge, et dans le nez... Attendez... Parle-t-on uniquement de ce qui est visible? Sinon, vous pourriez bien en trouver d'autres... Mais je m'en voudrais de vous priver du plaisir de la découverte... *Se fend d'un sourire angélique*. Passons, donc. Paradoxalement, je ne serais pas moi-même sans mes lentilles colorées. J'en change souvent. Exubérantes ou non, je ne sors jamais -ou presque- sans



Battements de cœur & état d'esprit
Ma nature profonde est d'une douceur pure... Sans doute devrait-on même parler de candeur. J'étais timide, d'un romantisme à couper le souffle... rêveur et crédule. Manipulable...  Très tôt j'ai su que je voulais devenir artiste. Je déborde d'une inspiration passionnée depuis mon enfance, et je ne saurais m'en défaire... C'est pourquoi je m'intéresse à toutes les formes de création possible : théâtre, peinture, photo, danse, gravure, écriture... Je suis sensible à la musique, même si je ne pratique pas. Jamais je ne pourrais vivre autrement. Ma curiosité m'a ouvert l'esprit, et je suis toujours prêt à me laisser emporter par un jeu, un instant de complicité, une nouvelle expérience... La vie n'est faite que de rencontre et d'apprentissage des autres, et par extension, de soi-même...

Depuis la tragédie qui a assombri mon tableau, une facette obscure, en moi, s'est dessinée, un autre art a pris place dans ma vie... Un art que je n'aurais jamais imaginé découvrir, quand bien même on me l'aurait dit... Celui de la souffrance. Elle sait s'insinuer partout, aussi bien dans l'esprit que dans les tissus. Elle nait et disparaît. Électrise et consume. Aiguë ou diffuse, cuisante ou sourde... Autant de qualificatifs pour décrire les sensations et ressentis qu'elle procure... La souffrance garde le souffle en suspens à l'instar du plus enivrant des plaisirs, qui maintient tous les sens en éveil quand ils sont maniés d'une main experte.... Voilà comment j'en suis venu à avoir besoin de mêler régulièrement les deux. Bien-entendu, je sais, et j'aime toujours être doux, déployer des trésors d'imagination pour l'être... Mais la douleur fait partie de intégrante de moi, de la même manière que l'air que je respire. J'ai besoin de flirter avec la mort pour me souvenir que je suis en vie, et ma rancune tenace me pousse à me montrer très imaginatif quand il s'agit d'élaborer une vengeance. Celle-ci sera d'ailleurs autrement plus redoutable si on s'en prend à mon entourage. Inutile de compter sur le temps pour rendre ma colère moins violente. Je n'oublie pas, et ne tolère aucune trahison... La haine est la plus puissante des passions... J'en atteste... Et elle sait revêtir, comme les autres, des airs d'obsession... Comme une ardeur qui ne demande qu'à être assouvie.
Oui, je renie l'amour depuis qu'Elle m'a quitté. Je ne veux plus me livrer, pour finalement me retrouver seul. Je suis instable en tous points ou presque... Mais c'est mon choix. Il n'en reste pas moins que je suis un ami sincère et loyal... Le Diable n'a qu'une parole, dit-on...

STORY


There's two wolves battling us all right now, one's good, the other one's evil. If you're wondering which wolf inside will succeed : Simple, it's the one that you feed.
Falling In Reverse - Chemical Prisoner
©️ ezek
Au commencement de ce récit, rien ne semblera hors du commun. En effet, je ne suis, à ce moment-là qu’un jeune homme, ayant ses deux parents, des parents qui s’aiment. Rien de bien exceptionnel donc. Là où je me démarque légèrement, C’est qu’il se trouve que j’ai un frère jumeau. Et, une chose qui a son importance, mon nom d’origine est Gabriel. Gabriel Shades. Mon frère, lui, s’appelait Logan… Nous vivions tous les quatre. Pour ce qui est de mes études… Impossible de dire que je n’étais pas studieux, je passais des nuits entières à réviser les langues, à lire les œuvres littéraires imposées et à réaliser mes planches à dessins…. Mais mon esprit refusait d’assimiler tout ce qui s’apparentait aux sciences. J’ai donc échoué à mon examen de fin d’année. Inutile de le repasser, tout le monde était conscient que cela reviendrait à perdre un an.
J’avais donc du me réorienter, ce qui m’a conduit à passer un diplôme de restauration, afin de pouvoir trouver un emploi en temps que serveur, ou barman. Ce fut un succès, et je fus rapidement embauché dans une petite brasserie près de chez nous.
Mon frère et moi avons eu 20 ans en 2012. Nos styles proches, très sombres faisaient parler le voisinage. Nous n’en avions que faire. Nous nous sentions dans notre élément dans cette obscurité apparente partagée… C’est mon intérêt pour la littérature du XIXème siècle qui m’a donné cette façon de m’exprimer un tant soit peu romanesque. Nombreux sont ceux et celles qui se sont vus rougir, par le simple fait que je m’adresse à eux.

Idyllique, presque enviable me direz vous… Cela l’aurait sans doute été si un fléau ne c’était pas immiscé dans nos vies…
Je n’ai jamais pu savoir comment c’est arrivé. Mais… Un jour, Logan est revenu à la maison après avoir passé la soirée avec des amis. Il avait perdu sa lucidité. Il chancelait et son regard était vitreux. Sans compter que je pouvais sentir des odeurs de fumée émaner de lui… Il était directement parti ce coucher ce soir là. La nuit était déjà bien avancée. Je l’avais laissé faire, interloqué.
Cette situation n’était qu’occasionnelle, puis a fini par se répéter de plus en plus régulièrement, et fréquemment. Son caractère changea… Sa joie de vivre s’envola… alors que son teint ternissait, ses joues se creusaient.
Je me sentais si impuissant devant le déclin de celui qui était en fait une partie de moi, que je me sentais moi-même faiblir…
Alors que nous avions toujours été inséparables, il ne voulait plus que je ne l’accompagne nulle part. Je l’avais suivi à son insu, une fois. Il était entré dans une colère noire, alors que ses soi-disant « amis » riaient bêtement, amusés, à peine lucides… J’ignorais ou il allait, et impossible de savoir avec qui. Nos amis disaient ne plus le voir.

Un soir, alors que je m’étais réveillé pendant la nuit, j’avais entendu du bruit en direction de sa chambre. Je me surpris à être étonné qu’il soit à la maison. Ceci dit, mon instinct me soufflait que quelque chose d’anormal se produisait. Sans réfléchir, j’avais ouvert la porte. Dans la pénombre de la pièce. J’avais pu remarquer qu’il était agité. J’avais approché. Il respirait avec difficulté. J’avais tendu la main vers son front par réflexe. Il avait saisi bon avant-bras… Sa main était glacée. Il fallait le réchauffer. Mon premier réflexe fut d’aller faire couler un bain chaud d’une main, et appeler les secours de l’autre. La suite des évènements me semblèrent  la fois extrêmement rapide, et d’une lenteur insoutenable.
J’allais sortir Logan de son lit. C’est à ce moment là, que je pus constater à quel point il avait perdu du poids. Mon cœur se serra. Mon frère dans les bras, qui s’accrochait tant bien que mal à moi, la respiration heurtée. Déjà torse nu, je me glissai dans la baignoire, maintenant le dos de Logan contre mon torse. Notre mère avait dû être réveillée par le bruit qu’on venait de faire, parce qu’elle entra dans la salle de bains les yeux embrumés, et elle eu un temps de réaction avant de s’attarder sur le fait que j’étais presque habillé avec mon frère dans la baignoire, qui semblait d’ailleurs se calmer un peu. Les pompiers que j’avais contactés ne tardèrent pas à arriver. Je leur signalai où nous nous trouvions. D’un seul coup, la petite salle d’eau fut bondée. Logan me fut arraché sans ménagement. Je laissai faire. Pour la simple et bonne raison que je me devais faire confiance à ces hommes, qui, je le sentais, avaient la vie de ma moitié, et la moitié de ma vie entre leurs mains… Tout s’embrouillait dans mon esprit. Les gestes était flous, les paroles des gens qui m’entouraient, un bourdonnement proprement indéchiffrable. Le regard de ma mère croisa le mien. Je pus y lire une peur panique…

Je crois que c’est là dernière pensée cohérente que j’ai eu ce soir là, car je serais bien incapable de conter les heures qui ont suivi de façon claire… Le trajet dans le véhicule des secouristes sous les lumières agressives des néons, notre arrivée à l’hôpital, le dédale des couloirs, l’attente interminable pour finalement voir un homme en blouse blanche approcher, l’air grave. Il nous regarda tour à tour mes parents et moi, avant de nous annoncer que… C’était fini… Le cœur avait lâché. Le mien me sembla imploser tant la douleur qui l’étreignit fut violente. Je m’effondrai sur les genoux en hurlant ma douleur. Mes parents se réconfortèrent mutuellement. Moi… Je voulais mourir… Quiconque me toucherait réveillerait ma vive et douloureuse colère.

Le choc passé, la peine n’en était pas moins lourde et lancinante. Comme une bête tapie dans l’ombre attendant un moment d’inattention pour sortir les griffes et surgir. Mon père s’était complètement renfermé. Il avait tout le temps l’air accablé. Son visage était devenu figé, et il ne m’adressait plus la parole. Chaque fois que ses yeux se posaient sur moi, un poids m’écrasait la poitrine. C’était comme s’il imaginait toujours Logan, souriant à coté de moi, son bras passé autour de mes épaules. Et quand il posait une question, et n’obtenait qu’une seule réponse, on aurait dit que c’était comme un retour à la réalité. Ne pas entendre la voix de mon frère lui rappelait brusquement le drame. Logan était mort. Enterré. Non l’avions vu, livide, inerte. Maquillé comme à son habitude… Il semblait dormir, bien que la drogue meurtrière ait creusé ses joues, terni son teint, abimé sa peau et ses cheveux…

Les répercutions les plus néfastes pour moi furent les réactions de ma mère, qui elle, me haïssait. Ou plutôt, elle haïssait le fait que je sois en vie…. Ou… Quelque chose d’approchant. Ma vue la mettait dans une colère noire. Chaque mot à mon adresse était tranchant, quand elle me parlait. Le reste du temps elle préférait m’ignorer, au point de ne pas prévoir mon couvert à table, me laisser la porte verrouillée quand il m’arrivait de décider de sortir le soir, chose qui était devenue rare. J’avais perdu mon travail peu de temps après l’évènement funeste.
Un soir, ma mère avait fait irruption dans ma chambre alors que j’étais allongé sur mon lit, silencieux, à regarder le plafond. Logan était mort à 21 ans… Cela faisait donc 1 an que nous l’avions perdu, quand elle s’abattit sur moi telle une furie pour m’asséner des coups violents en vociférant des choses que je comprenais à peine

« Pourquoi… Rien fait… Mort… Trop tard… Ta faute »

Ma tête bourdonnait. On ne pouvait pas vraiment parler de douleur tout était diffue comme à travers de l’eau. Impossible de dire qu’on ne ressent rien, mais tout nos sens sont… Engourdis. Elle pleurait de rage en..
Elle pleurait de rage en continuant à la déverser sur moi. Je ne cherchais pas à me défendre, parant à peine les coups. Mon père, comme par enchantement finit par intervenir. Il avait du pensé que je freinerais l’enragée par moi-même. Mais ce ne fut pas le cas. Cependant, quand les coups cessèrent, je levai les yeux vers eux, plus sombres que jamais. Ils avaient brisé quelque chose en moi, de plus que ce qu’avait déjà anéanti la perte de mon âme sœur. L’un par son inertie, l’autre par sa folie furieuse.  Nous nous étions regardés, un moment, dont je ne saurais estimer la durée, puis mon père avait raccompagné  sa femme au salon… Je ne pouvais plus l’appeler « mère » Ses instincts n’en étaient pas dignes… Comment oser rejeter la cause de la mort de l’un de ses enfants sur le second, qui pourtant avait toujours veillé, et plus qu’elle ? Comment reprocher à ce dernier de porter en lui le souvenir du disparu ?

Cette nuit là, j’avais pris des affaires, l’argent que j’avais de coté, et j’étais parti… Avec un seul objectif. Venger Logan. Torturer à mort tous ceux qui avaient potentiellement pu lui voler sa vie, me l’arracher, et briser ma famille. Je les avais cherchés dans les quartiers les plus lugubres de la ville… Evidemment, la police était partout et risquait de les arrêter s’ils agissaient en pleine lumière. J’avais passé mes premières nuits dans des chambres délabrées. Peu m’importait. J’observais mes cibles. Après quelques jours d’errance, j’étais passé devant un club. Majeur, j’avais le droit d’y faire un tour.  Passionné par tout ce qui était attrait à l’art, j’aimais aussi le théâtre et le cinéma. J’admirais la façon qu’avaient ces gens de changer de peau au gré des décors qu’on leur présente. Ce club avait quelque chose de particulier… Au bout d’un moment je compris. Tout était mise en scène. Chaque membre du personnel jouait un rôle. Pas uniquement les artistes qui se donnaient en spectacle sur la scène qui comportait les barres des danseuses… C’était ici que je voulais travailler… Enfin, je pourrais allier travail et passion, tout en poursuivant mon objectif.

En effet, l’établissement accueillait un public très varié, ouvert d’esprit et libéré, à l’image des shows que l’on pouvait y voir. Ainsi, je pouvais poursuivre ma quête des réseaux de consommateurs et de revendeurs de drogues. Rien ne me détournerait de ce but, même si j’adorais cet endroit qui tolérait plus ou moins ce genre de pratiques.
J’aimais l’excentricité, la provocation… Surtout depuis que le sort m’avait arraché Logan… Moi qui avais toujours été effacé et introverti, timide même, j’étais devenu… Pour ainsi dire, l’opposé. Même si je n’aime toujours pas m’étendre quant à ce que je ressens.

Toujours était-il que je me sentais bien en ce lieu aux activités nocturnes. Mon sourire ne quittait que très rarement mon visage quand je me trouvais derrière mon comptoir, ou en salle, à aller d'une table à l'autre. Il m’arrivait de faire des démonstrations un peu spectaculaires aux shakers. Même moi j’avais ma place dans ce décor incroyable. C’est justement lors d’un de ces fameux moments qu’une femme est venue prendre place juste devant moi, au comptoir, me réclamant un alcool fort. Enfin, juste après l’un d’eux, pour être tout à fait juste. Elle était belle… Il fallait bien l’avouer. Elle me souriait. Son regard braqué sur moi, j’étais bien incapable de détourner les yeux. Quelques secondes passèrent, enfin… C’est ce qu’il m’avait semblé… Puis je clignai des paupières… Elle avait disparu. Son visage avec persisté dans mon esprit toute la durée de mon service. Je me sentais troublé.

Quand arriva l’aube, je passai la porte réservée au personnel, prêt à rentrer chez moi. A peine avais-je passé cette petite porte que je fus plaqué contre le mur… Elle… Qui me fixait comme elle l’avait fait tout à l’heure à l’intérieur. Je voulais l’éloigner, et lui demander ce qu’elle voulait de moi. J’avais beau avoir changé, j’étais, conscient que je pouvais bien être une proie.
Mon cœur se mit à battre à tout rompre. Mon sang qui pulsait dans mes tempes me rendait sourd, mais je ne cherchai pas à me débattre. Quoi qu’elle ait décidé de faire de moi, elle le ferait... D'une manière ou d'une autre. Son corps tout contre le mien, elle murmura à mon oreille

« N’aies pas peur petit Ange… »
Ses dents et sa langue jouaient avec mon lobe… Mes mains se posèrent sur sa taille fine pour descendre jusqu’à ses hanches aux courbes sensuelles… Mais… Pourquoi ?
Pourquoi agissais-je de la sorte, avec cette femme que je ne connaissais pas ? Une partie de moi paniquait… Mais elle devenait de plus en plus floue… L’autre resserrait ma prise autour de ce corps plus chaud que le mien.

« C’est bien… Continue…»

Sa voix m’enivrait… Enfin… Mes pensées commençaient à devenir incohérentes. Mais ses lèvres descendaient vers ma gorge, et je la laissai faire… Ma tête légèrement penchée vers l’arrière… Mon dos cambré… Non… Ce n’était pas moi… Pas moi qui m’offrais à cette inconnue… Je perdais totalement pied. Mes mains glissaient sous son petit haut moulant

« Angel… »

Elle soufflait inlassablement ce mot alors que mon bassin commençait à répondre à l’appel de son corps. L’une de ses mains quitta mon épaule pour glisser vers ma virilité… J’allais protester. Certes, je n’étais pas en mesure de me dérober à ses caresses, mais… Pas ici…
Son regard... Hypnotique… elle me murmurait qu’elle m’observait depuis des semaines… Qu’elle venait au club presque tous les jours en espérant que je lui accorde un regard… Mais elle ‘y tenait plus ce soir… Elle disait avoir agi sous l’impulsion et me suppliait presque de ne pas la repousser… Comment aurais-je pu… ? Personne ne m’avait témoigné autant d’attention depuis que je n’étais plus que l’ombre de moi-même… Le baiser qu’elle me donna ensuite fut l’annonce du commencement de ma chute aux airs de punition infernale.
Possessive… Exclusive, elle prenait de plus en plus de place dans ma vie. Imperceptiblement… C’était à peine si je m’étais aperçu que de fil en aiguille, j’avais arrêté de voir tout le monde, comme l’avait fait mon frère. Cette femme… Cette apparition m’offrait la possibilité de m’élever dans les arts de la scène, ce avec dans les yeux une lueur d’amour langoureux qui me semblait ne pouvoir exister nulle part où la réalité avait sa place… Et pour cause… J’avais raison sur ce point. Faisant preuve d’une patience relative, elle avait instauré entre nous une relation de force… De domination. Car oui, elle aimait que je me soumette, et au nom de l’amour que j’avais pour elle, je l’acceptais. J’y trouvais même un certain plaisir malsain… Cette souffrance… Je la méritais, puisque j’avais laissé mourir mon frère… Elle devait faire partie de ce que j’étais…

Mais un jour, j’ignore encore pourquoi… Elle a fini par se lasser. Et pourtant, je n’avais reculé devant rien pour lui plaire… Peut-être était-ce là le problème… Mon cœur se brisa. Ou plutôt, les vestiges qu’il en restait furent réduits en cendres, alors que je lisais cette missive écrite de sa main… Et c’est là que je sus… Que j’avais déchu… Entre les mains de cette femme. Il me fallait néanmoins prendre ma vie en main.
New York me tendit les bras comme une évidence. J’allais sur mes 23 ans…

Un an après que l’on eut taché de sang les ailes immaculées de l’Archange, voilà qu’on les lui avait arrachées… C’est ainsi qu’il poussa la porte d’un des Night Clubs les plus renommés de la ville, prêt à jouir de sa déchéance.

Enfin j’avais trouvé ma place, dans un monde où je pouvais être moi-même. C’est d’ailleurs au Pink Limonade que j’ai recroiser la route d’Axelle… une jeune femme que j’avais rencontrée avant que Gabriel ne devienne Angel… Déjà l’époque, son talent pour la danse était indéniable, et cette passion nous avait rapprochés par le passé. Et je fus ravi qu’elle nous lie toujours à mon retour… Car la jolie brunette avait vraiment pris une place importante de mon cœur… La danse guidait nos corps dans une harmonie parfait à chaque duo… Et… Je dois bien avouer qu’il en avait été de même hors de la scène. Non, nous n’avons jamais formé un couple. Nous ne le voulions ni l’un ni l’autre… Mais elle fait assurément partie des personnes pour lesquelles je pourrais tuer… Et d’ailleurs, ses pulsions grandissent… Surtout depuis que depuis que je suis revenu, j’ai vu les joues de la danseuse creusées, et son regard pétillants, terni… Non… La Brume ne me l’arrachera pas… Pas elle…

New-York m’a offert de nombreuses rencontres… Une nouvelle page de ma vie. Un entourage, assimilable à une famille offerte par le destin. Calvin Evertone est à n’en pas douter mon meilleur ami. Sans jugement. Encore un artiste, et le seul devant qui je me soit mis à nu… En lui dévoilant la prunelle si sombre de mes yeux. Sans un mot, je lui ai livré mon regard.
Si tout le monde, ou presque pourrait avoir accès à mon corps, au moins pour le plaisir des yeux, je ne sors jamais sans mes lentilles… Les fenêtres de mon âme, ou ce qu’il en reste, doivent consciencieusement rester closes… Je ne veux pas leur faire peur… Je ne supporterais pas que ses gens à qui je tiens se mettent à fuir devant moi pour avoir aperçu mes Ténèbres… En parlant de ces gens, je pense… A Lubia et Wolfe Frishmann, Elyas Gregorz… Ce policier à l’âme d’Ange Gardien, dont les iris couleur océan me noient chaque fois que je m’y perd… Sans doute aurait-je déjà perdu mon souffle si ses lèvres n’avaient pas l’art et la manière de me le rendre…  Brooke Anderson… Bien que cette dernière ait le don d’éprouver ma résistance à mon addiction à la douleur par l’omniprésence de ses armes blanches … Mais s’il y a une personne qui l’éprouve autant qu’elle la chevauche avec Maestria, j’ai nommé Jezebel Macguire… Ma muse… Celle qui a pu me voir sous mon meilleur jour, comme dans les tréfonds de mes nuits sans lune… Celle dont la grâce me fait perdre pied. Tant de délicatesse dans ses traits, de sensualité  dans chacun de ses mouvements… Ce sourire qui monte jusqu’à ses yeux…  Elle connait mes failles sans les craindre et s’y engouffre sans que je sache lui interdire quoi que ce soit. Elle maitrise tout, et rien de ce que j’ai pu dire ou faire n’a paru la faire vaciller… Chaque entrevue avec elle me libère du poids du secret de mes travers, puisque pour elle, ils n’en sont pas… Sa puissance canalise mes obscurs désirs…  C’est en l’apprenant que je me suis aperçu que les cendres de mon cœur avaient repris un semblant de vie, pour être étouffées à nouveau… Je ne devais pas l’aimer… Et pourtant, j’avais fini par l’admettre… Je l’aimais. Et cette pensée me torture comme aucuns sévices n’avait su le faire avant… J’ai songé à disparaitre de sa vie. Pour me protéger de ce poison sentimental et lui épargner des tensions inutiles… Mais au nom de notre  amitié, elle m’a demandé de rester auprès d’elle… Ainsi, je reste tapi dans l’ombre sans pouvoir m’empêcher de m’imprégner d’elle à travers mes œuvres, muré dans mon silence, je l’admire...  Mais cela ne l’empêche en rien de me consumer toujours…



AND YOU ?!


*Passe le micro au créa*

Prénom/Pseudo : Lady Crow
Age : 23 hivers
Comment es-tu arrivé(e) jusqu'à nous? Je suis un des cerveaux qui a mis le forum sur pieds (a)
Expérience dans le rp : Voltigeur aguerri
Taux de présence estimé : Every day, I hope  I love you
Envie d'en dire plus? Quand on a trop de monde dans la tête, ca peut donner ça *o*


Dernière édition par Gabriel Shades le Lun 27 Fév - 23:48, édité 1 fois

Gabriel Shades
is the crow

Gabriel Shades
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Dancing in the dark, to cure my heart  Empty Re: Dancing in the dark, to cure my heart

Message par Brooke Anderson Mar 28 Fév - 7:39

Voilà pour vous Monsieur Shades (a)
Montrez donc aux habitants de quoi vous êtes capable *siffle*

Brooke Anderson
is Lapinette

Brooke Anderson
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Age : 32
Date d'inscription : 08/02/2017
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