Touched for the very first time... Gabriel & Wolfe
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Re: Touched for the very first time... Gabriel & Wolfe
J’observe autant qu’il me l’est permis, l’application consciencieuse de la maquilleuse. J’ai toujours beaucoup aimé le maquillage, dans toutes les circonstances. C’est fascinant de voir un visage comme un support artistique. Quand elle en a finit avec moi, je lui souris sincèrement avant de me lever pour rejoindre mon ami vers la sortie de la loge. Une étape de plus franchie… Et il semblerait que c'eût été la dernière avant le… Plongeon, comme il dit si bien. Je salue la jeune femme en inclinant la tête. L’excitation de Wolfe est palpable. J’entends par là que l’énergie qui émane de lui me court sur la peau. Mon palpitant s’affole encore, et le trac remonte… Mais j’ai complètement confiance en lui. Cette pensée me martelait l’esprit tout le long de la traversée -qui me semblait interminable- du couloir qui menait au plateau de tournage.
“Oui, je suis prêt… Et c’est bien parce que c’est toi…” Lui dis-je sur un ton charmeur, que je savais laisser transparaître un peu de ma timidité.
Lui qui me connaissait plutôt bien, saurait certainement le déceler. Même si c’est vrai que généralement, il me voit sûr de moi. Je serai sans doute plus à l’aise une fois dans le feu de l’action
Après plusieurs mètres, voilà qu’on passe devant une porte qui arbore une petite plaque dorée où l’on peut voir inscrit “studio”. Nous nous arrêtons devant. Wolfe a déjà la main sur la clenche… Mais avant de me lancer, je croise son regard clair et pétillant. Un battement de coeur passe avant que je ne prenne la parole.
“Tu es vraiment très beau…” Dis-je tout bas avant de venir effleurer ses lèvres des miennes. Tout ça en mon propre nom, étant donné que je changerai de peau à l’instant même où je franchirai le seuil de la pièce derrière ce battant devant lequel nous nous tenons.
Re: Touched for the very first time... Gabriel & Wolfe
J’ai toujours vu Gabriel sûr de lui, entreprenant, très entreprenant même. Alors je ne peux pas manquer cette petite tension, presque imperceptible, mais qui pourtant traduit d’une petite réserve. En même temps … Il ne sait pas encore très bien dans quoi il s’est mis. Enfin, il sait. Mais c’est autre chose de se retrouver de l’autre côté de la caméra. Dans le feu de l’action.
J’ai dit que je m’astreindrai à ne pas le toucher avant le début du tournage. C’est souvent ce que je fais, avec mes partenaires de scène. Mais là c’est lui qui vient au contact. Et je serre plus fort la clenche entre mes doigts pour ne pas venir goûter un peu plus à ses lèvres. Je me contente de lui adresser un sourire lourd de promesses.
-Et t’as encore rien vu … Soufflais-je contre ses lèvres avant de pousser la porte et le laisser passer devant moi.
A peine sommes-nous entrés que nous sommes accueilli par le metteur en scène, un grand barbu de 2 mètres, le crâne rasé et des tatouages visibles sur ses avant-bras.
-Mes vedettes ! S’exclame t-il, présentant sa main au danseur. Gabriel Shades. Observe t-il. Enchanté, Stanley Fox, bienvenue sur le plateau.
Un sourire était visible au dessus de sa barbe rousse. Il tapa mon épaule gentiment, prenant un peu de recul le temps de me toiser de son regard noisette.
-T’es parfait ! Note t-il, un pouce en l’air. Allez, pas le temps de rêvasser. Tout le monde vous attend !
Il nous entraînait déjà vers les caméras où se tenaient d’autres personnes nous saluèrent. Dans le lot, il y avait une jeune femme, blonde. Mandy, l’actrice qui se trouverait avec eux dans l'ascenseur. Stanley et moi, nous prenons le temps de présenter tout le monde à Gabriel. Une bonne humeur semblait régner dans le studio.
-On va faire un premier plan aux portes de l’ascenseur. Tout en parlant il nous entraîne vers un autre décor, celui d’un hall d’hôtel. Wolfe, tu arrives avec ta valise, Gabriel tu viens à sa rencontre et lui prends naturellement sa valise, tout en le guidant jusqu’à l’ascenceur. Mandy ne vous rejoint que quelques étages plus haut.
Il marque une pause et interpelle Gabriel.
-Vous vous appuyez sur le script que je vous ai envoyé. Mais Wolfe sait comment je travaille. Je suis pas contre l’impro, du moment que ça reste cohérent et dans l’esprit du film. Ok ? Il lui tapote gentiment l’épaule. Allez, courage, vous allez tout déchirer !
Un petit clin d’oeil plus tard et il disparaît derrière les caméras. Il n’attend plus que nous nous mettons en place pour lancer le top départ.
Je souris une dernière fois à Gabriel et me glisse dans mon rôle d’homme d’affaire le temps de me placer à un bout du décor, ma valise dans les mains. Ca y est … Ca commence.
J’ai dit que je m’astreindrai à ne pas le toucher avant le début du tournage. C’est souvent ce que je fais, avec mes partenaires de scène. Mais là c’est lui qui vient au contact. Et je serre plus fort la clenche entre mes doigts pour ne pas venir goûter un peu plus à ses lèvres. Je me contente de lui adresser un sourire lourd de promesses.
-Et t’as encore rien vu … Soufflais-je contre ses lèvres avant de pousser la porte et le laisser passer devant moi.
A peine sommes-nous entrés que nous sommes accueilli par le metteur en scène, un grand barbu de 2 mètres, le crâne rasé et des tatouages visibles sur ses avant-bras.
-Mes vedettes ! S’exclame t-il, présentant sa main au danseur. Gabriel Shades. Observe t-il. Enchanté, Stanley Fox, bienvenue sur le plateau.
Un sourire était visible au dessus de sa barbe rousse. Il tapa mon épaule gentiment, prenant un peu de recul le temps de me toiser de son regard noisette.
-T’es parfait ! Note t-il, un pouce en l’air. Allez, pas le temps de rêvasser. Tout le monde vous attend !
Il nous entraînait déjà vers les caméras où se tenaient d’autres personnes nous saluèrent. Dans le lot, il y avait une jeune femme, blonde. Mandy, l’actrice qui se trouverait avec eux dans l'ascenseur. Stanley et moi, nous prenons le temps de présenter tout le monde à Gabriel. Une bonne humeur semblait régner dans le studio.
-On va faire un premier plan aux portes de l’ascenseur. Tout en parlant il nous entraîne vers un autre décor, celui d’un hall d’hôtel. Wolfe, tu arrives avec ta valise, Gabriel tu viens à sa rencontre et lui prends naturellement sa valise, tout en le guidant jusqu’à l’ascenceur. Mandy ne vous rejoint que quelques étages plus haut.
Il marque une pause et interpelle Gabriel.
-Vous vous appuyez sur le script que je vous ai envoyé. Mais Wolfe sait comment je travaille. Je suis pas contre l’impro, du moment que ça reste cohérent et dans l’esprit du film. Ok ? Il lui tapote gentiment l’épaule. Allez, courage, vous allez tout déchirer !
Un petit clin d’oeil plus tard et il disparaît derrière les caméras. Il n’attend plus que nous nous mettons en place pour lancer le top départ.
Je souris une dernière fois à Gabriel et me glisse dans mon rôle d’homme d’affaire le temps de me placer à un bout du décor, ma valise dans les mains. Ca y est … Ca commence.
Wolfe Frischmann
isMessages : 102
Age : 33
Date d'inscription : 05/03/2017
Localisation : Maison Frischmann, vous pouvez pas la louper tellement elle est grande ... ou sinon laissez vous juste guider par la musique !
Emploi/loisirs : J'anime vos soirées en solitaire ... bande de petits pervers !
Je suis : Célibataire mais rarement seul
Re: Touched for the very first time... Gabriel & Wolfe
Associer le visage des gens à leurs attentes, leurs rôles respectifs, ça n’a rien de très compliquer pour moi. C’est comme mémoriser mes plans de tables, et mes commandes au club. Mais là… C’est different. Je dois mobiliser à la fois ma mémoire de serveur, et mes capacités d’interprétation en tâchant de m’intégrer au mieux au mode de fonctionnement d’une équipe dont je ne connais rien, dans un milieu qui m’est étranger. Parce que je n’ai jamais tourné aucune sorte de film… Mais c’est un enchainement. Un filage. Je sais le faire, ça. Il y a beaucoup d’informations à retenir… Et je crois que ce qui me trouble le plus, c’est de voir tous ses gens qui se connaissent, évoluer dans leur élément, alors que je tâtonne. Ca a quelque chose de frustrant. Je n’ai plus l’habitude d’être novice. Tu es un novice efficace, Gabriel… Souviens toi à quel point tu apprends vite…
Ma conscience me renvoie alors à mes premiers cours de dessin, de théâtre, à Donovan… A Alice… C’est vrai que j’ai appris vite, et dans la pratique, avec quelques éléments fondamentaux. Alors il n’y a pas de raison que cette fois soit différente des autres. J’ai en effet, lu le script, et comme l’a très justement souligné Stan, Wolfe est là pour me guider. Cet homme a quelque chose de chaleureux qui contribue à me détendre un peu… Une chaleur qui n’entame en rien sa fonction de meneur. Chacun sait où est sa place, et il prend le temps de m’aider à me rappeler la mienne, sans oublier d’être encourageant. Ca me plait…. Ca lui donnerait presque un côté père de famille… Ou entraineur municipal d’une équipe de foot… Je divague.
Je hoche donc la tête alors que de l’intérieur, je me glisse un peu plus dans la peau de mon personnage dont j’ai déjà l’apparence.
D’un coté du plateau, au signal, je viens à la rencontre de l’homme d’affaire.
“Monsieur…” Le saluai-je en m’inclinant, un bras dans le dos, tandis que de l’autre, je prends son bagage. “Votre suite est prête…” Annonçai-je sur un ton on-ne peut plus révérencieux, alors que je ne le dépasse que pour appeler l'ascenseur et n’entrer dans la cabine qu’après lui.
Ma conscience me renvoie alors à mes premiers cours de dessin, de théâtre, à Donovan… A Alice… C’est vrai que j’ai appris vite, et dans la pratique, avec quelques éléments fondamentaux. Alors il n’y a pas de raison que cette fois soit différente des autres. J’ai en effet, lu le script, et comme l’a très justement souligné Stan, Wolfe est là pour me guider. Cet homme a quelque chose de chaleureux qui contribue à me détendre un peu… Une chaleur qui n’entame en rien sa fonction de meneur. Chacun sait où est sa place, et il prend le temps de m’aider à me rappeler la mienne, sans oublier d’être encourageant. Ca me plait…. Ca lui donnerait presque un côté père de famille… Ou entraineur municipal d’une équipe de foot… Je divague.
Je hoche donc la tête alors que de l’intérieur, je me glisse un peu plus dans la peau de mon personnage dont j’ai déjà l’apparence.
D’un coté du plateau, au signal, je viens à la rencontre de l’homme d’affaire.
“Monsieur…” Le saluai-je en m’inclinant, un bras dans le dos, tandis que de l’autre, je prends son bagage. “Votre suite est prête…” Annonçai-je sur un ton on-ne peut plus révérencieux, alors que je ne le dépasse que pour appeler l'ascenseur et n’entrer dans la cabine qu’après lui.