No remedy for memory | Jude & Wolfe
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No remedy for memory | Jude & Wolfe
Nouvelle journée de boulot … J'y vais rarement à reculons. Mais là, ça fait parti des journées où j'ai qu'une envie, rester au lit toute la journée. C'est même pas de la fatigue. Enfin … pas de la fatigue physique. J'suis pas sorti hier. Je me suis même couché relativement tôt. Mais dans ma tête, c'est comme si j'avais rien récupéré. Je me sens aussi vidé qu'hier. Et j'ai mal au crâne. Ca tambourine dans mes tempes. Traînant dans ma grande maison vide, je regarde mon téléphone avec insistance … Et si j'appelais Jesse pour me faire porter malade ? Il appellerait le studio et le tournage sera reporté.
Je soupire. On est plus au lycée Wolfe. T'as 26 ans bordel de merde. Alors secoue toi, enfile un froc et va faire ce que tu sais faire le mieux. Un jean et un doliprane plus tard, je suis sur mon vélo. De la musique à fond dans mes oreilles, je pédale à moitié en pilote automatique. Je n'arrête pas de penser à la journée d'hier, aux mots de Jude, à ses regards. A sa colère mêlée de tristesse. Il va quitter son poste, démissionner. Mais ça ne va pas se faire du jour au lendemain. Alors que c'est déjà difficile d'envisager ne plus le voir, il va en plus falloir que je le croise jour après jour … Un sursis vachement douloureux. Ouais, ça me fait chier qu'on en arrive à là. Et même plus que ça encore. Franchement, ça bouscule tout. Et j'me sens affreusement impuissant. Je déteste ça.
Je vois la façade du studio. Et cette putain de barrière. Comme d'habitude, je laisse mon vélo reposer contre le mur. Mais je dois mal le poser car il glisse au sol. Je râle mais ne prends pas le temps de le remettre bien. Je ne sais même plus avec qui je suis censé tourner. Et ça me fait penser … je n'ai même pas vu le bmx de Jude. Il y a même personne d'autre. C'est quoi cette connerie ? Je me dirige vers le planning accroché dans l'entrée et … me rends compte que je ne suis vraiment pas réveillé. J'ai une heure d'avance. Fais chier.
Le pas traînant, je vais jusqu'aux vestiaires et m'allonge sur un des bancs. Mon avant bras devant mes yeux, je ferme ceux-ci, perdu dans ces pensées qui fusent dans mon crâne douloureux.
Je soupire. On est plus au lycée Wolfe. T'as 26 ans bordel de merde. Alors secoue toi, enfile un froc et va faire ce que tu sais faire le mieux. Un jean et un doliprane plus tard, je suis sur mon vélo. De la musique à fond dans mes oreilles, je pédale à moitié en pilote automatique. Je n'arrête pas de penser à la journée d'hier, aux mots de Jude, à ses regards. A sa colère mêlée de tristesse. Il va quitter son poste, démissionner. Mais ça ne va pas se faire du jour au lendemain. Alors que c'est déjà difficile d'envisager ne plus le voir, il va en plus falloir que je le croise jour après jour … Un sursis vachement douloureux. Ouais, ça me fait chier qu'on en arrive à là. Et même plus que ça encore. Franchement, ça bouscule tout. Et j'me sens affreusement impuissant. Je déteste ça.
Je vois la façade du studio. Et cette putain de barrière. Comme d'habitude, je laisse mon vélo reposer contre le mur. Mais je dois mal le poser car il glisse au sol. Je râle mais ne prends pas le temps de le remettre bien. Je ne sais même plus avec qui je suis censé tourner. Et ça me fait penser … je n'ai même pas vu le bmx de Jude. Il y a même personne d'autre. C'est quoi cette connerie ? Je me dirige vers le planning accroché dans l'entrée et … me rends compte que je ne suis vraiment pas réveillé. J'ai une heure d'avance. Fais chier.
Le pas traînant, je vais jusqu'aux vestiaires et m'allonge sur un des bancs. Mon avant bras devant mes yeux, je ferme ceux-ci, perdu dans ces pensées qui fusent dans mon crâne douloureux.
Wolfe Frischmann
isMessages : 102
Age : 33
Date d'inscription : 05/03/2017
Localisation : Maison Frischmann, vous pouvez pas la louper tellement elle est grande ... ou sinon laissez vous juste guider par la musique !
Emploi/loisirs : J'anime vos soirées en solitaire ... bande de petits pervers !
Je suis : Célibataire mais rarement seul
Re: No remedy for memory | Jude & Wolfe
Ça fait une plombe que je me prépare.... Mais pas moyen de faire baisser le stress. C'est pourtant un jour semblable aux autres... Et je connais plus ou moins mon taf maintenant. j'ai passé la nuit à tourner en rond, sans pouvoir dormir... Ou presque pas. Le moment où le sommeil m'a emporté de force, j'ai alterné entre des bribes de souvenirs de cette conversation avec Wolfe... Et l'anticipation de ce qui pourrait se passer quand Dylan va découvrir ce que j'essaie de cacher depuis quelques temps... J'ai mal partout tellement je suis tendu, j'ai une sale gueule... Heureusement que c'est pas moi qui doit être filmé... Parce que là... Laisse tomber.
Les heures passent, et j'arrive même pas à me décider si ça va trop vite ou trop lentement... Je veux pas y aller... Une partie de moi voudrais que ce soit fini avant d'avoir commencé. Bref... Avec tout ça je finis par trancher. Direction le métro. Je me sens pas de prendre le BMX aujourd'hui... Et du coup j'ai prévu large au cas où il y aurait un problème sur la ligne... Vraiment large. Si j'arrive en avance, ça te permettra de continuer à gamberger encore un peu... La blague... Plutôt à me sortir de la foule, et essayer de me préparer psychologiquement au comportement que je devrais adopter... Parce que j'imagine que si un baiser a fait le tour de l'équipe au moins de temps qu'il faut pour le dire, Tony a bien dû chialer dans les jupes de tout le monde pour raconter à sa sauce qui s'est passé hier. Ça promet l'ambiance de merde, je suis pas du tout d'humeur à me faire marcher sur les pompes, ni à me faire sermonner. Et puis... Même si je fais mon possible pour maîtriser le timing, j'e vais forcément croiser Wolfe... Ça m'a jamais autant stressé.
J'enchaîne les stations de métro en pilote automatique... Faut dire que le trajet je l'ai déjà fait un certain nombre de fois comme ça. S'il y a des gens qui essaye de me parler je les entends même pas. La musique est trop forte, j'ai la tête ailleurs. En descendant, je marche en traînant les pieds vers cette grosse bâtisse, qui n'avait jamais semblé aussi imposante. Mes gestes s'enchaînent toujours par automatisme. Je pousse la porte en saluant vaguement les standardistes, et me dirige vers les vestiaires. Vu l'avance que j'ai, les maquilleuses auront largement le temps essayer de faire de moi quelque chose de regardable... Si c'est vraiment nécessaire. Je rentre dans la petite pièce, pas si petite en fait, fourre mon sac dans le casier qui m'a été assigné, et c'est seulement au moment où je me retourne, que je vois que je ne suis pas seul... Je le vois lui, étendu sur ce banc... Un hoquet m'échappe. Mon cœur a littéralement sursauté.
"Oh putain..."
Oui je sais... Pour la formule d'approche en passera. Mais ça m'a échappé. Je prends 2 secondes pour reprendre le dessus, me racle la gorge... Je la refais.
"Désolé... Je t'avais pas vu..."
Lui demander si ça va me paraît complètement con... Déjà parce que je me souviens très bien de notre état quand on s'est quittés hier, mais en plus franchement ça se voit... Il y a des moments où les usages ça ressemble vraiment à du foutage de gueule... Je sais pas comment enchaîner, alors je me retrouve là, médusé, la bouche entrouverte.
Hm... Je... J'vais pas te déranger..."Hasardai-je en m'apprêtant à quitter la pièce...
En fait, je devrais me reconvertir dans le domaine de l'anguille... Je passe mon temps à fuir... Mais même là dedans, j'ai encore des progrès à faire...
Les heures passent, et j'arrive même pas à me décider si ça va trop vite ou trop lentement... Je veux pas y aller... Une partie de moi voudrais que ce soit fini avant d'avoir commencé. Bref... Avec tout ça je finis par trancher. Direction le métro. Je me sens pas de prendre le BMX aujourd'hui... Et du coup j'ai prévu large au cas où il y aurait un problème sur la ligne... Vraiment large. Si j'arrive en avance, ça te permettra de continuer à gamberger encore un peu... La blague... Plutôt à me sortir de la foule, et essayer de me préparer psychologiquement au comportement que je devrais adopter... Parce que j'imagine que si un baiser a fait le tour de l'équipe au moins de temps qu'il faut pour le dire, Tony a bien dû chialer dans les jupes de tout le monde pour raconter à sa sauce qui s'est passé hier. Ça promet l'ambiance de merde, je suis pas du tout d'humeur à me faire marcher sur les pompes, ni à me faire sermonner. Et puis... Même si je fais mon possible pour maîtriser le timing, j'e vais forcément croiser Wolfe... Ça m'a jamais autant stressé.
J'enchaîne les stations de métro en pilote automatique... Faut dire que le trajet je l'ai déjà fait un certain nombre de fois comme ça. S'il y a des gens qui essaye de me parler je les entends même pas. La musique est trop forte, j'ai la tête ailleurs. En descendant, je marche en traînant les pieds vers cette grosse bâtisse, qui n'avait jamais semblé aussi imposante. Mes gestes s'enchaînent toujours par automatisme. Je pousse la porte en saluant vaguement les standardistes, et me dirige vers les vestiaires. Vu l'avance que j'ai, les maquilleuses auront largement le temps essayer de faire de moi quelque chose de regardable... Si c'est vraiment nécessaire. Je rentre dans la petite pièce, pas si petite en fait, fourre mon sac dans le casier qui m'a été assigné, et c'est seulement au moment où je me retourne, que je vois que je ne suis pas seul... Je le vois lui, étendu sur ce banc... Un hoquet m'échappe. Mon cœur a littéralement sursauté.
"Oh putain..."
Oui je sais... Pour la formule d'approche en passera. Mais ça m'a échappé. Je prends 2 secondes pour reprendre le dessus, me racle la gorge... Je la refais.
"Désolé... Je t'avais pas vu..."
Lui demander si ça va me paraît complètement con... Déjà parce que je me souviens très bien de notre état quand on s'est quittés hier, mais en plus franchement ça se voit... Il y a des moments où les usages ça ressemble vraiment à du foutage de gueule... Je sais pas comment enchaîner, alors je me retrouve là, médusé, la bouche entrouverte.
Hm... Je... J'vais pas te déranger..."Hasardai-je en m'apprêtant à quitter la pièce...
En fait, je devrais me reconvertir dans le domaine de l'anguille... Je passe mon temps à fuir... Mais même là dedans, j'ai encore des progrès à faire...
Re: No remedy for memory | Jude & Wolfe
Je comate, la musique dans les oreilles, le regard clos … Mais je reste malgré tout en alerte. Ressentant ce qu'il se passe autour de moi. Ainsi, je le sens lorsque quelqu'un entre dans les vestiaires, mais je ne réagis pas directement. Si c'est un des acteurs, il ne se formalisera pas pour mon côté un peu paresseux. D'habitude, c'est parce que j'ai passé la nuit avec quelqu'un. Alors on peut dire qu'ils ont l'habitude que je ne sois pas tout le temps en forme dès le matin. Ce qui va leur faire bizarre c'est que, une fois en mouvement, je vais pas forcément sauter partout comme d'habitude. Heureusement, normalement aujourd'hui je ne dois voir ni Steeve, ni Tony … C'est un point positif de cette journée … si il doit y en avoir un. Et si c'est Jude … si c'est lui … Sa voix me répond presque instantanément, et je m'effraye de sa propre surprise.
Je reste couché … Normalement, je me serais relevé pour aller le saluer. J'aurai même profité du fait qu'on soit seul pour aller plus loin que la simple poignée de main que je lui sers devant tout le monde. J'aurai effleuré ses lèvres, caressé sa joue … Ca sert à quoi de te torturer comme ça Wolfe, sérieux ?
Alors, je me contente d'un petit signe de main. Lui non plus n'a pas l'air en forme … Tu m'étonnes.
-Pas grave. J'me suis planté d'heure … marmonnais-je
Je retire les écouteurs de mes oreilles, coupe la musique et les entortille négligemment dans la poche de mon jean. Et je vois qu'il veut partir. Je serre les dents. Qu'est-ce que je déteste ça, le voir partir … Surtout quand je pense que c'est pour me fuir moi. Je me redresse pour m'asseoir sur ce petit banc inconfortable dont les barres de bois espacées s'étaient imprimées dans mon dos à en juger par la sensation désagréable qui s'y fait sentir.
-Tu peux rester, j'vais pas t'manger.
Vieux réflexe, pardon. J'esquisse un sourire sans joie en le regardant un instant puis frotte mes cuisses en posant mon regard autre part. Difficile de lutter contre sa vraie nature. Mais si je tente de faire de l'humour, le ton ne suit pas vraiment.
-Et hm … ça tombe bien que tu sois arrivé là.. Je voulais te demander un truc.
Je reste couché … Normalement, je me serais relevé pour aller le saluer. J'aurai même profité du fait qu'on soit seul pour aller plus loin que la simple poignée de main que je lui sers devant tout le monde. J'aurai effleuré ses lèvres, caressé sa joue … Ca sert à quoi de te torturer comme ça Wolfe, sérieux ?
Alors, je me contente d'un petit signe de main. Lui non plus n'a pas l'air en forme … Tu m'étonnes.
-Pas grave. J'me suis planté d'heure … marmonnais-je
Je retire les écouteurs de mes oreilles, coupe la musique et les entortille négligemment dans la poche de mon jean. Et je vois qu'il veut partir. Je serre les dents. Qu'est-ce que je déteste ça, le voir partir … Surtout quand je pense que c'est pour me fuir moi. Je me redresse pour m'asseoir sur ce petit banc inconfortable dont les barres de bois espacées s'étaient imprimées dans mon dos à en juger par la sensation désagréable qui s'y fait sentir.
-Tu peux rester, j'vais pas t'manger.
Vieux réflexe, pardon. J'esquisse un sourire sans joie en le regardant un instant puis frotte mes cuisses en posant mon regard autre part. Difficile de lutter contre sa vraie nature. Mais si je tente de faire de l'humour, le ton ne suit pas vraiment.
-Et hm … ça tombe bien que tu sois arrivé là.. Je voulais te demander un truc.
Wolfe Frischmann
isMessages : 102
Age : 33
Date d'inscription : 05/03/2017
Localisation : Maison Frischmann, vous pouvez pas la louper tellement elle est grande ... ou sinon laissez vous juste guider par la musique !
Emploi/loisirs : J'anime vos soirées en solitaire ... bande de petits pervers !
Je suis : Célibataire mais rarement seul